La sensibilité ISO, le 3ème pilier du triangle de l’exposition, est fondamentale en photographie. Vous aurez tout compris en quelques minutes en regardant cette vidéo
Cliquez ici pour afficher/masquer la transcription complète
Hello, ici Laurent Breillat du blog Apprendre la Photo. Aujourd’hui, je vais vous expliquer ce qu’est la sensibilité ISO.
Prenez un thé et un carré de chocolat, et on va voir ça ensemble, et pas à pas.
Dans une précédente vidéo, je vous ai expliqué quels étaient les 3 paramètres du triangle de l’exposition : ouverture du diaphragme, vitesse d’obturation ou temps de pose, et sensibilité ISO.
Si vous ne l’avez pas vue, cliquez là, c’est important.
On a vu, auparavant, les effets de l’ouverture et du temps de pose, mais il nous reste le dernier des trois mousquetaires : la sensibilité ISO.
On sait que plus la sensibilité est grande, plus la photo sera exposée, lumineuse, si vous préférez. Il nous reste à voir comment ça se manifeste sur l’appareil photo, son effet secondaire, et ses limites.
1 – Comment ça se manifeste sur l’appareil
Contrairement à l’ouverture et à la vitesse d’obturation qui étaient un peu piégeuses, pour la sensibilité ISO, c’est très clair. Il y a, en général, un bouton ISO bien identifié sur l’appareil, ou dans le menu et l’échelle est très claire. À 200 ISO, il y aura 2 fois plus de lumière qu’à 100 ISO, tout simplement. Et c’est tout.
2 – L’effet secondaire de la sensibilité ISO
Ce qui va davantage nous intéresser, c’est l’effet secondaire de la sensibilité : le bruit.
Le bruit, c’est presque comme du grain, sauf qu’en argentique, le grain était plutôt joli, mais en numérique il est assez inesthétique. C’est la version politiquement correcte de « dégueulasse ».
Du coup, on va essayer de l’éviter au maximum, même si on ne pourra pas totalement s’en débarrasser.
Pour ça, il faudra commencer par garder la sensibilité ISO basse, en tout cas dans la mesure du possible. On verra ça plus en détail dans la prochaine vidéo, mais, en substance, on se sert de la sensibilité ISO comme dernier recours, une fois qu’on a épuisé toutes les autres options, c’est-à-dire augmenter l’ouverture et ralentir la vitesse d’obturation.
3 – Les limites de la sensibilité ISO
Du coup, si je vous dis ça, je sais que nombre d’entre vous vont penser « OK, ben je vais rester tout le temps à 100 ISO, alors ». Sauf que si vous n’êtes pas en conditions de lumière idéales, ce ne sera pas possible.
Jusqu’où vous pouvez aller, alors ? Les constructeurs d’appareils photos vous permettent d’aller jusqu’à une certaine sensibilité ISO que vous ne pouvez pas dépasser. Sauf qu’en général, ils s’emportent un peu…
En réalité, si vous allez jusqu’à cette sensibilité maximale ISO du boîtier, par exemple 24 600 ISO, le rendu va être assez inesthétique.
Dégueulasse !
Du coup, il va vous falloir déterminer la sensibilité ISO maximale acceptable de votre boîtier, ce que j’appelle la SIMA.
Comment faire ? Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce qui est « acceptable » pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre, donc, en gros, il va falloir déterminer ce qui est acceptable pour VOUS avec VOTRE appareil photo.
Le plus simple, c’est de prendre plusieurs photos de la même scène à toutes les sensibilités ISO. Ensuite, regardez votre photo sur l’ordinateur et voyez à partir de quelle sensibilité vous trouvez ça… dégueulasse.
Pas la peine de zoomer à 100 %, une photo n’est pas faite pour être vue comme ça. Mettez simplement la photo en plein écran.
Astuce : le bruit se cache plutôt dans les ombres, donc c’est là que vous devrez le chercher.
Dernière chose avant de terminer, il ne faudrait pas non plus tomber dans l’extrême inverse et avoir peur des grandes sensibilités ISO.
Si votre appareil est relativement récent, disons moins de 3 ou 4 ans, vous n’aurez aucun souci avant au moins 800 ISO, donc il ne faut surtout pas vous bloquer pour ça.
Voilà, vous connaissez maintenant toutes les ficelles de la sensibilité ISO.
Dans la prochaine vidéo, on verra en détail les différents modes de votre appareil.
Si vous avez aimé cette vidéo, cliquez sur le pouce bleu et surtout, partagez-la, c’est le plus important.
Et si vous souhaitez aller plus loin, n’oubliez pas de télécharger le guide offert, Faites-vous plaisir en photographiant, en cliquant sur les liens un peu partout dans la vidéo ou dans la description. Et surtout, abonnez-vous !
Je vous dis à plus dans la prochaine vidéo, et d’ici là, à bientôt, et bonnes photos !